|
|
Continuity in Change: The Case of IFLA - Dorothée Imbert (The Ohio State University)
Founded in 1948, the International Federation of Landscape Architects (IFLA) marked a new chapter in the definition of the landscape architecture profession. Focusing on housing, industry and the landscapes of work and leisure, IFLA’s meetings and companion exhibitions heralded a shift in the profession from garden design to the shaping of urban and rural environments. Yet, several of the themes discussed in 1948 were in fact a continuation of prewar trends. Questions of professional identity and specialized education, and the relation between garden design, urbanism, and art had been central to the international congresses in Brussels (1935), Paris (1937), Berlin (1938), and Zurich (1939), as well as to the 1937 manifesto of the Association Internationale des Architectes de Jardins Modernistes (AIAJM). Similarly, the concern for sports and health, roadway design and tourism, were shared throughout the war and occupation years across France, Germany, Italy, and Belgium. Rather than a reset, the founding of IFLA illustrated the continuation of prewar efforts to define professional identity, as landscape architects staked their territory in postwar reconstruction.
La continuité dans le changement : Le cas de l'IFLA
Fondée en 1948, la Fédération internationale des architectes paysagistes (IFLA) a marqué un nouveau chapitre dans la définition de la profession d'architecte paysagiste. Axées sur le logement, l'industrie et les paysages de travail et de loisirs, les réunions de l'IFLA et les expositions qui les accompagnent annoncent une évolution de la profession, qui passe de la conception de jardins à la mise en forme d'environnements urbains et ruraux. Pourtant, plusieurs des thèmes abordés en 1948 s'inscrivaient en fait dans la continuité des tendances d'avant-guerre. Les questions d'identité professionnelle et d'éducation spécialisée, ainsi que la relation entre la conception de jardins, l'urbanisme et l'art avaient été au cœur des congrès internationaux de Bruxelles (1935), Paris (1937), Berlin (1938) et Zurich (1939), ainsi que du manifeste de 1937 de l'Association Internationale des Architectes de Jardins Modernistes (AIAJM). De même, les préoccupations en matière de sport et de santé, de conception des routes et de tourisme ont été partagées durant les années de guerre et d'occupation en France, en Allemagne, en Italie et en Belgique. Plutôt qu'une remise à zéro, la fondation de l'IFLA illustre la poursuite des efforts d'avant-guerre pour définir l'identité professionnelle, tandis que les architectes paysagistes se positionnent dans la reconstruction d'après-guerre.
Foundation meeting, International Federation of Landscape Architects, Jesus College, Cambridge, England, 1948. (CIVA)
Online user: 6 | Privacy |